Mercredi 4 février 2009
Il est
15h30, et j'attends dans l'aéroport d'orly que mon vol à
destination de Buenos Aires décolle. Il y a aura trois
escales: Madrid, Santiago, et enfin Buenos aires. Ensuite je
prendrais un autre avion pour me rendre à San Carlos de
Bariloche. Les gens font des allers et retours dans l'aéroport,
et moi je m'ennuie. Que c'est chiant les attentes dans les aéroports.
Il n'y a rien à faire. Je fume clope sur clope, et je regarde
les gens. J'aimerais qu'il y ai des activités ou autres, non.
Les seuls choix qui s'offrent à nous se résument à
acheter une carte de crédit AirFrance-KLM, dont vous ne vous
servirez jamais, vendue par des vendeurs qui de toute façon vu
la grande gueule qu'ils ont, n'ont à mon avis pas la capacité
de faire mieux, et qui de toute façon voient tellement les
billets que l'on associe au mot vendeur, à tord, qu'ils
accourent pour faire ce genre de profession aussi artificielles
qu'ils ne le sont. Vous pouvez également dans un aéroport
acheter des bijoux, quelles idées curieuses, des sandwichs
pour 6 Euro, pas cher mon fils, ou alors vous pouvez flâner
dans les Relay où s'entassent magazines et autres journaux
inintéressants pour la plupart. Bref c'est ennuyeux. Pas de
masseuses, pas de jeu pour enfants. Putain merde des boules, des
toboggans pour les enfants, ce ne serait pas de trop. Non tout ce qui
n'est pas d'ordre commercial et tout ce qui n'est pas destiné
à te soutirer un peu plus de sous que le prix du vol, est
banni de ces endroits. Je me suis timidement installé à
une table de la boulangerie Paul, en espérant qu'on ne vienne
pas me demander ce que je voulais commander. Pour l'instant personne
ne vient. Alors j'ai décidé dans ce moment de
« liberté » d'écrire quelques
lignes. Voilà, je vais m'arrêter là et vais aller
me refumer une cigarette, une de plus, en continuant à
regarder le chaland passer. Et puis j'irai voir si mon vol commence
enfin à être enregistré. See you.
Jeudi
5 février 2009:
Je
suis dans l'avion entre Madrid et Santiag. Un airbus A340.
Confortable l'engin. Bien servi: "nice". Putain c'est long
l'avion pendant quatorze heures, surtout pour un claustrophobe comme
moi. Bon allez je vais prendre mon mal en patience en dormant un peu,
mes yeux se fermant devant le GPS qui nous montre combien de temps
nous reste. Je crois que je n'avais pas ressenti cette ennui depuis
le jour où je travaillais à Madrange, face à la
pendule. Souvenirs, souvenirs... Allez nos vemos en Santiago
Nous
voilà à Santiago. Le pilote annonce trente degrés.
La dernière fois que j'ai touché le sol, il faisait -4 et il
neigeait. Ça va faire drôle. Allez je me lance, je sors
la tête de l'avion pour gagner le hall. Ok là je stop de
suite: opération mettre la pull et le blouson dans le sac.
Putain ,c'est pas permis une telle chaleur. Ils sont fous ces
chiliens. Bon allez plus que trois heures d'attente dans l'aéroport
de santiago et je pourrais décoller pour Buenos Aires. Putain
je suis pas encore arrivé. Heureusement, dieu inventa internet
gratuit dans l'aéroport de Santiago. I am gone a chat a bit.
Vises. (Avoir l'album appelé: quelques photos du voyage)